Ma maman me parlait toujours de mon papa qui venait de mourir, elle pleurait, je la laissais pleurer. J'avais autant de peine qu'elle, mais je m'apercevais que toutes les deux en parlant de lui on se faisait un bien immense.Tous les midi on se voyait avec ma maman. Elle habitait tout près de mon travail. Souvent elle m'attendait à la sortie et on allait chez elle.Elle me faisait un petit café et lorsque c'était l'heure pour moi de repartir elle m'accompagnait jusqu'à mon travail. On était comme deux copines.
J'ai dû redonner son logement. Une autre famille est dedans.
Mais tous les matins je passe devant en allant travailler, je regarde ses fenêtres et du balcon je revois ma maman qui me faisait un petit coucou. Dans la chambre qu'occupait mes parents souvent il y a de la lumière. C'est drôle mais je les imagine qu'ils sont assis dans leur lit, mon père lisait souvent son journal et ma mère tricotait.
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2 commentaires:
CIAO E PERCHE TU PASSI DAVANTI E PER QUESTO CHE NON PUOI DIMENTICARE ON SI PUO PASSARE SENZA PENZARCI SEI STATA PURE TI IN QUESTA CASA CIAO COLUCCIO
CIAO COLUCCIO
MI FA PIACERE E RICONFORTO DI PASSARE IN QUELLA STRADA E GUARDARE AL BALCONE COME SE LA MAMMA MI ASPETTASSA PER FARMI UN SIGNO TANTA ERA L'ABITUDINE.
SONO ANDATA A VEDERLA OGGI CON OLIVIERO ERA AL LETTO UN PO STANCA CI RITORNO QUESTA SETTIMANA.
TI VOLEVO DIRE PURE QUANDO MI HAI DETTO AL TELEFONINO CHE MEGLIO PENZARE A I VIVI CHE I MORTI. MA I MORTI SE NON PENSIAMO A LORO SONO DIMENTICATI PER SEMPRE.
MARIELLA
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